« L’assainissement de l’économie
nationale des activités parasitaires
» est le nouveau cheval
de bataille du ministère du Commerce,
selon les termes du ministre
du Commerce, M. Mustapha Bendada,
lors de sa visite avant-hier à Blida.
« Nous sommes déterminés à assainir
l’économie nationale des activités
parasitaires », a-t-il déclaré lors
de sa rencontre avec la presse au terme
de sa visite qui l’a conduit au siège
du CNRC à Blida, à une unité de
production de jus, au marché de gros
de Bougara et à une unité de conditionnement
de fruits à Boufarik. Le
ministre a ensuite annoncé les grands
axes de son programme de travail
tendant à assainir le secteur du commerce
pour en faire « un levier puissant
pour le développement économique
» et un train de mesures est
annoncé à partir du mois prochain.
Benbada a révélé l’existence, dans le
cadre de la mise en oeuvre de la loi
de finances complémentaire 2010,
d’un projet de limitation de la durée
de validité du registre de commerce.
« Cette disposition sera prise sur la
base d’un arrêté ministériel, actuellement
en préparation, qui sera promulgué
au plus tard durant le mois
de novembre prochain », a précisé M Benbada. Il a expliqué que le but visé
par cette mesure, qui n’était applicable
dans le passé que pour les cas où
le détenteur du registre en exprimait
la demande, ou sur décision judiciaire,
est de « lutter contre certaines pratiques
comme la mise en location des
registres de commerce à des malades
mentaux ou les mettre au nom de
personnes décédées », a-t-il déploré.
« Un délai de 3 à 06 mois sera accordé
aux détenteurs des registres de
commerce pour se réinscrire à nouveau
afin d’intégrer cette nouvelle
mesure et avoir ainsi des registres à
durée de validité renouvelable », a
assuré le ministre du commerce.
L’opération d’assainissement du registre
de commerce touchera les
1,4 % de détenteurs de registres
au niveau national.
Enfin, il est annoncé la création
d’une commission nationale dont le
but principal est de trouver les solutions
adéquates pour l’éradication du
marché informel et des pratiques
commerciales illicites. Cette commission
comptera en son sein toutes
les institutions qui ont un lieu
quelconque avec le commerce et
sera chargée de trouver les solutions
de rechange pour l’implantation des
commerçants agissant dans l’informel
après avoir rentabilisé ceux existant
dans les marchés.
Tahar Mansour
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Algérie
Economie
Source : Le Quotidien d'Oran